JOUR 1
Notre voyage en Colombie commence à Bogota. Nous allons y rester 3 nuits. Nous logeons dans un appartement du quartier chic de la Zona Rosa en HomeExchange contre des points que nous avons gagné en prêtant notre appartement nantais.
A notre arrivée à l’aéroport de Bogota nous attend Vincente qui est le papa de David que nous avons rencontré à Nantes. Il nous aide à prendre le bon taxi (et négociera le prix à la baisse à notre arrivée à destination, le tarif de prise en charge lui semblant un peu fort) et nous accompagne jusqu’à l’appartement qui est dans une résidence sécurisée avec gardien 24/24. Après son départ nous nous installons et découvrons que nous n’avons pas d’eau chaude ni le wifi. Nous appelons le gardien qui essaie de nous aider sans succès. Il envoie un message à la propriétaire (qui vit aux USA) pour avoir explications et code Wifi. Il nous le donne, mais malheureusement il y a une petite erreur de transcription . Nous abandonnons et partons faire un tour dans le quartier pour trouver de quoi nous nourrir légèrement et nous coucher.
Au réveil j’envoi un sms à la propriétaire, nous trouvons finalement la position des boutons sur la chaudière pour avoir de l’eau chaude et je reçois le bon code wifi.Tout va bien. L’appartement est calme et bien équipé, le lit très confortable et l’eau bien chaude.
Nous allons prendre un bon petit déjeuner dans le quartier et profitons du wifi à l’appartement pour demander un Uber pour nous rendre dans le centre historique de Bogota (7km, moins de 3 €).
Il fait assez frais (20 degrés) mais il fait beau (c’est l’été mais nous sommes à 2680 m d’altitude). Nous nous laissons errer au gré des jolies rues et de beaux monuments de la Candelaria, (plaza Bolivar, catedral primada, capitolio nacional, palacio de justicia….)




puis nous visitons le musée de Arte de la banco Republica avec une jolie exposition de photos de Martin Parr et le musée Botero .


Puis nous continuons nos déambulations vers le parque Santander (museo del oro) et au-delà par la rue des « esmeraldas » (il m’a fallu 2 jours pour comprendre que cela voulait dire « émeraudes ») et une longue rue piétonne et cyclable ,la carrera 7 . Quand nous avons chercher un point wifi pour commander un taxi de retour (on nous avait recommandé de ne pas « héler » un taxi dans la rue) nous avons du refaire une partie du trajet à l’envers pour revenir à Parque Santander, où nous avons pu contacter notre « ami » Uber ( l’avantage c’est qu’il sait à l’avance où l’on va et que l’on sait ce que l’on paye et qu’on le fait en ligne, ce qui est pratique quand on n’ a pas changé trop de devises à l’arrivée à l’aéroport).
Bogota est une ville somme toute assez aérée et verte. Il y a peu de constructions très hautes et la ville est très étalée. Par contre la circulation est dense. Il n’y a pas de métro mais le « transmileno » , bus articulés qui circulent en site propre ( mais qui sont souvent bondés).
JOUR 2
C’est dimanche, Vincente vient nous chercher à l’appartement pour nous faire visiter sa ville.
Nous retournons à la Candelaria avec l’intention de voir la Casa de Narino, résidence présidentielle que nous n’avions pas trouvée seuls la veille. Et pour cause, les rues d’accès sont fermées ! Vincente nous montre et nous explique l’histoire mouvementée du Palacio de la justicia, nous visitons une jolie église, le Santuario Nuestra Senora del Carmen. C’est l’heure de la messe et il est assez curieux de voir des gens aller et venir, certains avec leur vélo (à l’intérieur de l’église). Je remarque aussi le confessionnal qui n’est composé que de la partie centrale avec une petite marche devant. J’en parle à Vicente et lui dit qu’en France il y a aussi 2 parties latérales pour les « confessionnés », ce à quoi il me répond avec humour « nous, nous n’avons pas besoin de nous cacher ».
Dans les rues il y a beaucoup de vendeurs de tout et de rien. Nous remarquons des Vénézuéliens qui fabriquent des sacs à main et des porte monnaie avec des billets de banque de leur pays (qui n’ont plus aucune valeur); Après coup, je regretterai de ne pas avoir acheter au moins un porte monnaie (ironie de la situation) parce qu’ils étaient très jolis et que nous n’en avons pas vu ailleurs.

Nous visiterons le musée de l’Indépendance (casa del florero/ vase brisé lors d’un incident qui déclencha le processus d’indépendance) jolie maison coloniale ,
puis le Museo del Oro. Grande surprise je m’attendais à voir des objets en or mais pas des choses aussi finement ciselées surtout que la plupart des objets présentés datent de l’époque pré-colombienne. C’est un grand musée très bien organisé et très « riche ».

Après avoir déjeuner dans un restaurant de poulet, Vincente nous accompagne au cerro Montserrate. C’est une « colline » qui surplombe Bogota: on peut y accéder à pied (mais ça grimpe) ou en téléphérique, option que nous retenons, bien sûr. C’est très bien organisé et la montée est assez rapide (mais il faudra encore monter un peu à pied pour atteindre le sommet) La vue sur Bogota est très dégagée. Vincente nous aide à repérer les poins stratégiques de la ville.



Jour 3
Vincente nous avait proposé de nous accompagner à la cathédrale de sel par exemple, mais nous préférons nous poser un peu et visiter plus à fond notre quartier et nous devons rencontrer la propriétaire de la maison que nous aurons en échange de points à Barichara en milieu de semaine.
Nina nous invite pour le thé. Elle habite à 15 mn de marche de « notre » appartement. Malgré cela je trouve le moyen de nous perdre (ayant mal recopié l’adresse ).
Nous y parvenons tout de même. Nina habite avec son mari un grand appartement avec une grande terrasse. Elle est très chaleureuse , amusante et ouverte (elle a beaucoup voyagé). Elle nous donne quelques conseils sur la vie en Colombie et sur Barichara et l’arrivée à sa maison et nous accompagne à l’agence « Claro » pour acheter une carte sim locale, plus pratique pour les appels locaux. (au passage elle fournit sa carte d’identité plus lisible que la mienne pour l’employé).
Il ne nous reste plus qu’à rentrer, faire quelques courses et nos bagages pour la suite de l’aventure.
